Nuit du 21 au 22/04/2012 : Lolotte est restée toute la nuit sur ses poussins, même lorsque le mâle a apporté à deux reprises une proie. Nourrissages toujours aussi confidentiels, sous son ventre. C’est seulement à 6H ce matin qu’elle est sortie un petit quart d’heure ; l’occasion de voir si nos deux pioupious ont poussé. Le régime mulot leur profite bien car ils ont grandi. La différence de taille entre Aluco et Aluca n’est pas flagrante. Le duvet des « disques faciaux » les fait ressembler à des extra-terrestres.

Nuit du 20 au 21/04/2012 : Ayant oublié de brancher le micro, c’est un petit film muet des événements de la nuit que je vous propose. Deux proies apportées au nichoir. Lolo s’est retrouvé seul avec ses poussins et ne sachant pas donner la becquée, il a attendu le retour de sa Lolotte préférée. Celle-ci, plutôt affectueuse l’a gratifié de petits bisous, mais manifestement, il n’aime pas du tout et est parti en courant ! Ah, les garçons…

20/04/2012 – 4H50 : A l’heure où j’écris ces lignes, aucune proie n’a été apportée par le mâle cette nuit, mais il reste encore une heure avant le lever du jour… Lolotte s’est dégourdie les pattes deux minutes vers 3H, sans sortir du nichoir, puis s’est absentée 28 minutes à partir de 3H40. Pour quoi faire ? Chasser elle-même ? Toujours est-il qu’elle n’a rien ramené. Heureusement, la nuit précédente, quatre proies ont été apportées : 3 rongeurs et un oiseau. Ces réserves ont permis d’alimenter les petits pendant la journée d’hier et en début de nuit.

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18/04/2012 – 20H55 : Lolotte appelle depuis un bon quart d’heure, en surveillant auditivement la sortie. Un « rroûoûoû » proche déclenche la tornade. Elle bondit comme un ressort, faisant valser ses petits autour d’elle, si bien qu’ ils se retrouvent sur le dos, battant l’air de leurs petits moignons d’aile. Mais ils sont en caoutchouc et se rétablissent sur leurs pattes. Elle se saisit du mulot apporté par le mâle et sécurise sa proie en se réfugiant un moment dans le coin du nichoir. Qui pourrait bien lui voler son mulot ? Mais elle est partageuse, et cette première proie de la nuit sera pour ses poussins. Le nourrissage est confidentiel. On distingue cependant ses coups de collier pour déchirer sa proie en menus morceaux et les distribuer -délicatement cette fois- aux petits becs qui se sont rapprochés.

18/04/2012 : ces dernières 48H, le père Lolo brillait par sa discrétion, voire son absence. C’est pourtant sur lui, et ses talents de chasseur, que repose maintenant la survie de la famille. Pendant les dix prochains jours, Lolotte est dispensée de chasse, pour cause de soins aux petits.  La nuit dernière, le mâle a fait deux apports de rongeurs. Deux petites « souris » pour trois, ça ne fait pas beaucoup. Quand la nichée va grandir en taille et en appétit, il faudra se montrer plus efficace.

17/04/2012 : à 20H36, la nuit ne va pas tarder à tomber. Impatiente et sans doute affamée, Lolotte se lève et s’avance vers le couloir d’entrée. Le deuxième œuf a éclos et c’est maintenant deux petits poussins qui composent la nichée. Pour des raisons de facilités, nous appellerons le cadet « Aluca » ; ça sonne comme un prénom de fille, tant pis si c’est un garçon…

17/04/2012 : à 06H01, Lolotte, quitte sa position de façon précipitée, sans doute pour partir à la rencontre du mâle. Elle revient après 8 minutes  d’absence, sans nourriture au bec ! C’est quand qu’on mange, doit se dire Aluco… Je n’ai pas vu de nourrissage depuis au moins 24H et il serait peut-être temps de le nourrir… Bonne nouvelle cependant : le deuxième œuf commence à éclore.

16/04/2012 : à 20H45, Lolotte, qui doit avoir très faim, commence à appeler le mâle. A 20H50 elle quitte le nichoir et s’absente 10 minutes. Dans cet intervalle, on peut observer un peu mieux le petit Aluco, qui est un peu instable sur ses petites pattes. Il a encore les yeux fermés. L’autre œuf n’a pas commencé à éclore.

Une petite image du poussin Aluco, vu brièvement ce matin à 8H19. Il a un peu grossi déjà, du moins en volume car son duvet a pris du gonflant. Le deuxième œuf n’a pas commencé à éclore.

Lolotte n’a pas quitté une seconde son poste de couveuse durant la nuit. Impossible donc de voir ce qui se passe sous son ventre. Juste aperçu Aluco une fraction de seconde, lors d’une manœuvre sur le nid. Elle n’a pas non plus été ravitaillée par le mâle. Jeûne forcé, pour elle et son poussin, sans doute dû à la météo défavorable : pluie et vent. Il ne faudrait pas que cette situation se prolonge trop longtemps…