Nuit du 05 au 06/05/2012 : au moins 13 proies apportées par le couple : 10 lombrics, un rongeur et deux petites proies indéterminées. Les deux poussins ont passé un bon moment à l’entrée du nichoir, échappant à l’œil de la caméra. Aux bruits entendus, des proies ont été réceptionnées directement à l’entrée du nichoir.
Pour la première fois Lolotte n’est pas restée au nichoir dans la journée du 06/05, laissant seuls ses deux rejetons. Elle a sans doute gîté dans un arbre à proximité.
Les poussins sont particulièrement excités à l’arrivée des adultes. C’est à celui qui bousculera l’autre pour s’emparer le premier de la proie apportée.

Nuit du 04 au 05/05/2012 : Six proies apportées dont 4 rongeurs et deux non identifiées de petite taille. Finies les petites bouchées et la nourriture pour bébé, on passe à du solide. Les poussins sont maintenant capables d’engloutir des rongeurs entiers. Difficile de dire si la répartition entre Aluco et Aluca a été équitable, car il n’y a pas de différence de taille notable entre les deux.

05/05/2012 : âgés de bientôt 3 semaines, les poussins ont maintenant des pattes à même de soutenir un corps aux formes de plus en plus rebondies. Ils se dressent de temps à autres de toute leur hauteur, concurrençant bientôt leurs parents.

Nuit du 03 au 04/05/2012 : au sens propre ! Sur les 14 proies apportées par le couple durant la nuit, 10 étaient des lombrics. Dans la première vidéo, quelques-uns de ces « tirages de vers du nez ». Dans la seconde vidéo, je montre les apport des autres proies : un insecte, sans doute un papillon de nuit, apporté par le mâle qui fait son grand timide ; deux rongeurs ; et une proie luisante qui ressemble fort à un « petit poisson ». Mais l’action est trop rapide pour être sûr.%%%
Lolotte est revenue, trempée comme une soupe, avec son dernier lombric, à 7H20, heure à laquelle il fait jour depuis un bon moment. Elle a donc prolongé sa séance de chasse en plein jour.

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03/05/2012 – 19H : Nos deux loupiots commencent à ressembler à de vraies petites chouettes. Leur tête s’est arrondie, leurs yeux ont pris de l’expression, leur duvet se densifie et des plumes apparaissent partout. Leurs ailes se sont allongées et emplumées. Ils exercent leurs muscles en se dressant sur leurs pattes et en battant des ailes. Ils entretiennent leur plumage, voire le plumage du voisin, tout seuls.

Nuit du 02/05 au 03/05/2012 : les proies apportées, trois lombrics et un oiseau par la femelle ; un petit rongeur par le mâle. L’énergie déployée par Lolotte pour nourrir sa nichée est remarquable ; celle du mâle étonnamment modérée. Cela dit, ce n’est pas parce que la femelle apporte une proie qu’on peut affirmer qu’elle l’a capturée. Le mâle a pu lui remettre à l’extérieur du nichoir. L’oiseau apporté par Lolotte est une moitié de poussin de Corneille noire, pris au nid !

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L’autre moitié du poussin de corneille, avec ses grosses pattes !

Nuit du 01/05 au 02/05/2012 : 13 lombrics apportés par le couple, quasiment à la chaîne. Les livraisons sont tellement rapides, qu’il est parfois difficile de différencier Lolo et Lolotte. Je suspecte néanmoins Lolotte de persister dans sa spécialisation. Dans la séquence ci-dessous, c’est Lolo qui apporte un ver de terre. On le reconnait à ses tarses plus fins, moins emplumés, et à son comportement. Lolo a apporté aussi un mulot la nuit dernière. La hulotte se distingue des autres nocturnes par son éclectisme et son opportunisme dans le choix des proies. L’effraie et le moyen-duc par exemple ne capturent quasiment que des micro-mammifères, deux ou trois espèces constituant l’essentiel de leur régime alimentaire.
Les poussins débordent d’énergie. Ils sont très remuants et la bousculade est grande quand un adulte arrive avec une proie et qu’il s’agit de se l’approprier. La concurrence entre les deux poussins devient sensible. Elle se fait souvent au détriment du plus jeune, souvent le plus petit, mais il ne semble pas que ce soit le cas ici. Lolotte passe la journée dans le nichoir, mais a de plus en plus de mal à « couver » ses poussins devenus bien gros. Elle se tient alors à l’écart.

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Nuit du 30/04 au 01/05/2012 : Nuit assez calme à partir du 1er mai à 0H, comme il se doit. Le record de lombrics n’a pas été battu par la détentrice du titre. « Seulement » 6 apports enregistrés par le jury. Lolo s’est senti obligé d’apporter un gros rongeur, pour ne pas faire passer sa famille pour des mangeurs de spaghettis. Aluco et Aluca, l’inséparable fratrie, ont élu domicile dans le coin opposé du nichoir. Après un début de nuit actif, Lolotte a passé un long moment près d’eux, avec seulement une courte sortie entre le dernier lombric de 23H43 et 6H30.

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30/04/2012 – 21H35 : Les deux poussins se développent vite. On voit les changements de jour en jour. Des petites plumes apparaissent sur la tête, le dos et les ailes, leur disque facial se dessine, leurs ailes grandissent, ils ouvrent mieux les yeux et sont plus vifs. Ils se déplacent aux quatre coins du nichoir. Ils s’agitent beaucoup quand leurs parents apportent une proie. Déjà, en ce début de nuit, c’est la saga des vers de terre qui continue : 6 lombrics apportés. Qu’est-ce qu’on gagne si on dépasse le record d’hier ?

Nuit du 29 au 30/04/2012 : Au cours de la nuit, Lolotte a battu son record personnel : 11 lombrics apportés ! Il est vrai que par ces temps humides, c’est une proie particulièrement abondante, qui ne nécessite pas beaucoup d’efforts. Peut-être bien qu’elle a été merle noir dans une vie antérieure… Dans la séquence ci-dessous, je montre deux de ces apports express de vers de terre, ainsi qu’un apport par Lolo d’une nouvelle proie : un rat surmulot. Là, c’est du sérieux, ya plus à manger que dans un mulot tout court.