Si vis pacem, para bellum

En ce lundi de Pâques, après le solennel « urbi et orbi », c’est le belliqueux « si vis pacem, para bellum » qui fait foi  : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». On ne se contente plus de la préparer, on la fait. La pression est montée d’un cran dans le nichoir. Les coups de clairon, ça ne marche pas ; les charges d’infanterie, non plus. Vous l’avez compris, Lolotte est bien décidée à défendre, bec et griffes, son pré carré.
Après sa charge, la Hulotte claque du bec pour impressionner. On l’imagine en face à face avec le mâle crécerelle qui alarme et fait front. Est-ce lui qui lance les hostilités ? Pour la première fois, c’est un affrontement au corps à corps, dans un nuage de poussière. Mais la Hulotte ne recule pas et lui tient tête. Le crécerelle abandonne le terrain. Enfin, jusqu’à ce qu’il revienne…
Comme disaient César et Astérix : « Alea jacta est !